Etranges bars parisiens partie 1

Je suis décidée pour le moment à tenir un peu plus mon blog à jour, même si c'est juste pour raconter ma vie... Même si elle n'est pas forcément des plus passionnante.

Ce week-end, après une semaine d'enfermement dans mon appartement pour éviter les néfastes effets de la vie parisienne sur mon nouveau statut de spasmophile, je me suis décidée à sortir... Pas longtemps, pas loin, dans des lieux pas très bruyants. Et vers Gambetta où je vis, il y a tout de même pas trop le choix, lorsque l'on ne souhaite pas déambuler entre les tombes du Père Lachaise.

Nous avons donc avec mon homme choisi d'aller sur la petite place de la rue Sorbier, où l'on trouve quelques bars assez calmes et sympas.

Habituellement, nous alternons entre deux, mille excuses, je n'ai pas les noms en temps, je suis juste capable de vous donner les origines des patrons. Pour le premier, c'est une charmante dame indienne qui le tient, et elle semble plutôt bien nous aimer (peut être à cause de mon bindi), le second, juste à côté est tenu par un jeune couple portugais, tout aussi sympa.

Samedi, nous allons donc chez les portugais, je suis tremblottante, fatiguée, bref, pas super à l'aise dans ma peau, ais il faut se forcer à sortir un peu. Un gros matou dort sur une chaise dans le bar. Nous commandons, et nous nous mettons à discuter, quand le chat se décide à quitter son confort intérieur pour se glisser furtivement sur la terrasse. Il tourne, regarde les passants, puis jette son dévolu sur moi. Sans prévenir, il escalade la banquette et vient de poser sur mes genoux. Je comprend que je dois le caresser.

Durant une heure, je gratouille, je papouille, il se retourne, se léchouille, je commence à avoir des fourmis dans les fesses et les jambes engourdies, le matou est mastoc! Tant bien que mal, j'arrive sans trop perturber la bête à grand renfort de contorsions à boire mon coca, et à fumer ma fausse clope (comprendre ici: cigarette électronique), nous commandons un second verre. Etrangement, je sens mon stress qui descend, je tremble moins, sauf à cause de l'humidité et du froid, et je commence à me sentir plus sereine. Au final, le gratouillage félin à du bon.

Mais bon, toute chose à une fin, et il faut décoller, nous devons aller dire au revoir à notre amie qui organise sa soirée d'adieu ce soir, après elle fuit en Roumanie pour un an.

Avec la plus grande délicatesse, je tente de faire comprendre à Monsieur Le Chat, que je vais devoir partir. Je tente de le pousser un peu, il comprend mon plan, que son esclave de câlins va fuir, hors de question! Et d'un coup, je me retrouve la machoire du félin enserrant mon poignet, aïe! Hum, de ma main libre et valide, je tente de lui ouvrir la gueule pour qu'il lâche. Manque de bol, j'avais oublié les pattes, et donc, les griffes! La machoire cède, mais je me retrouve prisonnière de deux pattes poilues et griffues enfoncées dans mon bras. Re-aïe!!!!

Mon homme comprend que la tâche va être ardue, et court chercher la patronne. Je les vois au travers de la vitre, il est calme, comme toujours, et au fur et à mesure de ses explications, je vois la fille écarquiller les yeux, et décoller du comptoir.

Enfin, la délivrance. Elle vient à mon aide, je suis bloquée, et ne tente rien, il est dangereux d'exciter un fauve m'a t'on toujours dit.

Elle vient vers nous et demande à son chat de me libérer, hum, la bestiole ne semble pas contente, et lance sa patte dans sa direction toutes griffes dehors! Courageuse, la maîtresse arrache mon pull pris dans les crocs de l'animal en furie, et libère mon poignet des griffes plantées!

Au final, plus de peur que de mal, je me retrouve juste avec 3 trous dans le bras, mais on ne me reprendra pas à faire des câlins à des chats inconnus, surtout ceux qui envisage de me transformer en esclave sexuel.

Les bars bizarres

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