venusxiiiEt voilà, le froid est arrivé, on ressort les manteaux, les mitaines et les châles.
Adieu ciel bleu, adieu soleil brûlant, bienvenue à la grisaille, à la pluie, aux bouts de nez glacés et doigts frigorifiés.
Je ne suis pas faite pour les froides saisons et les fêtes de fin d'année ne sont pas des trucs qui me remontent le moral, Halloween pourrait, c'est une fête chouette, mais en France elle est de plus en plus inexistante, ce qui est bien dommage.
Bon, je garde en tête que les saisons sont cycliques et que je retrouverai mes trottoirs brûlants dans quelques temps.
Un hiver à Paris
Si on me demandait un jour de décrire Paris en hiver, je résumerai ainsi: du rouge, du vert et de l'or.
La nuit parisienne a perdu son éclat, Ville Lumière est fût, mais Ville Lumière elle ne resta pas.
Les cités tentaculaires asiatiques ont des nuits bien plus colorées, néons aux mille formes et mille éclats, clignotants, multicolores, omniprésents, immenses et fous.
Ici, on ne voit plus que les feux rouges, les phares des voitures et les appartements éclairés, rares sont les devantures, les panneaux ou les publicités à la douce folie de toutes les couleurs.
C'est un mal pour un bien: les nuits se font plus tristes, plus sombres, moins décadentes qu'aux débuts de la Fée Électricité des Expositions Universelles du début du XXème siècle, mais cela permet aussi d'éradiquer la pollution lumineuse qui a tant d'impacts négatifs sur les rythmes circadiens humains, sur celui des plantes et des animaux et sur notre capacité à voir le ciel et ses myriades d'étoiles.
Un hiver à Paris
Retour à l'accueil